En même temps solution de prévoyance et d’épargne, l’assurance-vie se présente comme un support permettant de constituer un capital. Ceux qui envisagent de faire fructifier une épargne précédemment mise en place peuvent également l’investir sous cette forme. Ils accèdent alors à un cadre fiscal avantageux. Sans âge minimum ou limite de souscription, l’assurance-vie permet d’atteindre différents objectifs patrimoniaux. Raison pour laquelle cette solution, régie par le Code des assurances, se fait gentiment surnommer « le couteau suisse du patrimoine ».
L’assurance-vie en tant que produit d’épargne
En tant que solution d’épargne, l’assurance-vie fonctionne sur la base de cotisations qui se rajoutent pour constituer un capital. Cette option est exploitable pour monter un nouveau plan d’épargne ou pour faire fructifier une réserve d’argent existante. L’épargnant accède à une gamme de supports sur lesquels ses avoirs sont répartis selon ses objectifs de performance et son horizon de placement. L’organisme qui lui propose le contrat évalue sa sensibilité aux risques, en fonction de son profil et lui recommande en conséquence le support le plus approprié. Il s’agit des unités de compte d’une part, et des fonds euros, d’autre part.
La souscription d’un contrat d’assurance-vie est conditionnée par le versement d’un montant minimum qui va générer des intérêts. Le produit n’est soumis à aucun plafonnement de versements et une seule personne peut détenir plusieurs contrats. À l’échéance, seuls les intérêts sont soumis à la fiscalité. Il faut noter que les fonds restent entièrement disponibles en cours de contrat.
Choisir son contrat d’assurance-vie : les points à vérifier
Commercialisés par différents prestataires, les contrats d’assurance-vie ne se valent pas tous. Il faut considérer que leur performance varie selon les supports et la période considérée. Un certain nombre d’éléments sont alors pris en compte pour trouver la meilleure assurance vie de l’année. Le taux de rendement et les perspectives concernant son comportement selon la conjoncture constituent les principaux critères d’évaluation d’un contrat. Des comparatifs dédiés sont disponibles en ligne. Les épargnants y recourent pour moduler leur stratégie d’acquisition.
Au moment de choisir le contrat, la question des frais et celle de la réputation de l’assureur constituent les critères prioritaires. Un maximum annuel de 0,60 %, au titre de frais de gestion des unités de compte, semble raisonnable. Évitez les contrats qui occasionnent des frais de versement et/ou d’arbitrage. Les ratios de solvabilité des assureurs-vie actifs sur le marché sont accessibles via différents supports en ligne. Pensez à vérifier le statut du prestataire avec qui vous envisagez de traiter.
Mode de gestion d’une assurance-vie
La gestion d’un contrat d’assurance-vie se fait selon deux modalités : libre ou pilotée. Occasionnant des frais supplémentaires, la gestion pilotée fait appel à un spécialiste de la finance. Il identifie les supports de placement potentiels, réalise les arbitrages et s’occupe de la répartition des fonds. Le financier est un expert différent de l’assureur lui-même : il peut s’agir d’une société de gestion de portefeuille ou d’une banque. Ce mode de pilotage, également désigné comme la « gestion déléguée », convient au détenteur de contrat profane ou qui aspire à la sérénité. Sans s’impliquer dans les opérations, il est assuré de dynamiser son placement.
Les épargnants réalisent eux-mêmes les arbitrages et la répartition des placements, dans le cadre d’une gestion libre. En plus des fonds euros, ils peuvent investir dans différents types d’unités de compte : SCI, OPCI, SPCI, FCP et Sicav. L’arbitrage lui-même est opéré ponctuellement ou de façon programmée via des outils d’automatisation rattachés au contrat. À moins que le calcul soit fait de manière forfaitaire, comptez 0,5 à 1 % du montant arbitré au titre de frais, lorsque cela s’applique. Ce qui n’est généralement pas le cas pour les contrats en ligne.
